Mathurin GAGNON
- Naissance: en 1606, St-Aubin-de-Tourouvre, Perche, France
- Baptême: le 22 Oct. 1606, St-Aubin-de-Tourouvre, Perche, France 152
- Mariage (1): Vincente GAUTHIER
- Mariage (2): Françoise GODEAU le 30 Sep. 1647 à Québec, (Notre-Dame), QC, Cda 150,151
- Décès: le 20 Avr. 1690, Château-Richer, QC, Cda à l'âge de 84 ans 153
- Inhumation: le 22 Avr. 1690, Château-Richer, QC, Cda 153
Notes générales :
Les familles Gagnon et les familles Belzile Deux patronymes, même souche, même association, mêmes célébrations.
Un peu d'histoire… C'est dans la perspective d'une vie meilleure, pour eux et leur descendance, que nos ancêtres français (surtout de Normandie, Perche, Île-de-France, Poitou, Bretagne) partirent du port de La Rochelle pour une dure traversée de l'Atlantique (de 2 à 5 mois) en destination de la Nouvelle-France. Entre 1634 et 1651, au moins 250 immigrants en provenance de l'ancienne province du Perche en France (aujourd'hui partie du département de l'Orne en Basse-Normandie) émigrèrent au Québec.
Les Gagnon furent parmi les premiers percherons à arriver à Québec. Entre16341 et 1640 2, les trois frères, Mathurin, Jean et Pierre, fils du défunt Pierre Gangnon et Renée Roger, alors habitant à La Ventrouze (un canton de Tourouvre), mais originaires du hameau < La Gagnonnière3 > près de Tourouvre, s'embarquèrent pour la Nouvelle-France. Il semble qu'ils n'auraient pas signé de contrats d'engagement4 comme la plupart, mais qu'ils auraient plutôt payé leurs droits de passage, ce qui suppose qu'ils avaient des moyens pécuniaires et un projet précis. Comme on les retrouve très tôt marchands dans la Basse-Ville de Québec5, on suppose qu'ils auraient apporté avec eux des marchandises destinées au commerce. Ils obtinrent des concessions (terres)6 sur la Côte de Beaupré, entre Château-Richer et Ste-Anne, ce qui fit d'eux aussi des cultivateurs. Des hommes engagés leur permettaient de s'occuper de leurs terres l'été et de leur commerce en ville l'hiver. Les ancêtres Gagnon : les 3 frères arrivés vers 1640 :
Mathurin Gaingnon, baptisé le 22 octobre 1606 à Tourouvre, Perche, France. Le 30 septembre 1647,chez-lui à Château-Richer, Mathurin (41 ans) épousa Françoise Goudeau (Godeau), née vers 1634 (+ ou - 13ans), fille de défunt François et Jeanne Jehanne de Guyon, Normandie, France. De l'union de Mathurin et Françoise seraient nés 14 enfants. D'une première union avec Vincente Gauthier7, Mathurin avait une fille, Marthe, née en France vers 1635. Vincente, probablement décédée lors de l'accouchement, l'enfant aurait été sous la garde de la mère de Mathurin. En octobre 1642, Mathurin s'embarque pour la France dans le but d'approvisionner son commerce. En août 1643, il revient au Québec accompagné de sa fille Marthe et de sa mère Renée (2e épouse de leur défunt père, Pierre Gaignon). Marthe épousa, en 1650, Jean Doyon,l'ancêtre des Doyon. Mathurin est décédé le 22 avril 1690, à l'âge de 83 ans, à Château-Richer. Françoise est décédée le 14 septembre 1696 (+ ou - 62 ans8) à Château-Richer. Mathurin était instruit, il savait lire et écrire. Il serait retourné plusieurs fois en France, pour le commerce et pour régler des affaires de famille qu'il gérait en tant qu'aîné. Il a aussi été un des membres promoteurs de la Communauté des Habitants9, à titre de marchand important de la Nouvelle-France. Il fut aussi marguillier de sa paroisse, Château-Richer.
Jean Gangnon, baptisé (Jehan) le 13 août 1610 à Tourouvre, Perche (France). Le 29 juillet 1640, chez lui à Beaupré, Jean (30 ans) épousa Marguerite Cochon (Cauchon), née vers 1620 (+ ou - 20 ans), fille de Jean et défunte Marguerite Cointrel de Dieppe, Normandie,France. De l'union de Jean et Marguerite sont nés 8 enfants. Jean est le seul des 3 frères à être décédé relativement jeune, à l'âge de 59 ans, quoiqu'âgé pour l'époque, le 2 avril 1670 à Château-Richer. Il était alors marguillier de la paroisse. Marguerite décéda 29 ans plus tard (+ ou - 78 ans), le 24 juin 1699 à l'Hôtel-Dieu de Québec, mais fut inhumée à Château-Richer.
Pierre Gagnon, baptisé le 14 février 1612 à La Ventrouze , Perche, France. Le 14 septembre 1642 à la chapelle de Kébec (église Notre-Dame), Pierre (30 ans) épousa Vincente Des Varieux, née vers 1624 (+ ou - 18ans), fille de Jean et de Marie Chevalier de St-Vincent d'Aubermail, Normandie, France. Pierre est décédé le 17 avril 1699, à l'âge de 87 ans, à Château-Richer. Vincente l'avait précédé de quelques années, le 2 janvier 1695 (+ou - 71 ans). De l'union de Pierre et de Vincente sont nés 10 enfants, dont Pierre-Paul qui sera le 3e prêtre et le premier Gagnon à être ordonné (en 1677) au pays. Il fut missionnaire sur la Côte-Nord, puis desservit Charlesbourg en 1684 et Ste-Anne de Beaupré en 1685.Il a aussi été le secrétaire de Mgr de St-Valier en 1686 et finalement premier curé résident de Baie-St-Paul.
Leur soeur aînée Marguerite Gaignon émigra aussi en Nouvelle-France vers 164310, avec son 2e époux et leurs filles11. Marguerite a été baptisée le 5 septembre 1598 à Tourouvre, Perche, France. Veuve d'Antoine Bédard (mariée vers 1621 à Tourouvre), elle épousa le 3 février 1624 à La Ventrouze, Perche, France, Éloi Le Tavernier,fils de Thomas et Julienne Jouy de St-Malo de Randonnai,où ils demeurèrent avant d'émigrer. Ils s'établirent alors à Château-Richer où Marguerite décéda le 7 décembre 1677, à l'âge de 79 ans. En 1651, les trois frères Gagnon, associés à leur neveu Joseph-Macé Gravel12, établirent une maison-magasin de 60 de façade sur 24 de profondeur séparée en 4 parties,sur le côté ouest de la rue Saint-Pierre (face au fleuve)dans la Basse-Ville de Québec. Ils l'ont vendue en 1668, pour vivre exclusivement sur leurs terres à Château-Richer où ils ont aussi été prospères.
Leur dit cousin13 Robert Gaignon arrivé vers 1655 : Il obtint une concession en 1656, dans la Seigneurie de Charles Lauzon à l'îsle d'Orléans (future paroisse Sainte-Famille), où il fût également prospère. Robert, fils de Jean Gagnon et Marie Geffray, a été b aptisé le 1er mars 1628 à La Ventrouze, Perche, France. Le 3 octobre 1657, à l'église Notre-Dame de Québec, Robert laboureur, épousa Marie Parenteau, née vers 1641 (+ ou - 16 ans ), fille d'Antoine et d'Anne Brisson de La Rochelle, France. Ils ont eu 10 enfants. Robert est décédé à 75 ans, le 1er septembre 1703 à Ste-Famille de l'île d'Orléans. Marie décéda deux ans plus tard, le 16 novembre 1705(+ ou - 64 ans). En 1688, Robert avait cédé une partie de sa terre à son fils Jacques et il en revendra une partie à un autre de ses fils, Pierre, lorsque Jacques partira s'installer à Rivière-Ouelle. Pierre décéda la même année que Robert et sa veuve (Louise Létourneau) se remariera l'année suivante avec Pierre Drouin, mettant fin au patrimoine familial de Robert.C'est le petit-fils de l'ancêtre Robert, Jean Gagnon (fils de Jean et Jeanne Loignon) qui est à l'origine des Belzile. Il épousa Geneviève Gamache, fille de Nicolas (coseigneur de L'Islet). Capitaine de la Milice et gardien des Belles-Îsles (en face de L'Islet), il ajoutera cette particule à son nom, sans doute pour se démarquer de son père Jean, aussi capitaine de milice. Le nom < Gagnon desÎsles > fut repris par une partie de la descendance et se transformera en diverses déclinaisons jusqu'à < Belzil(e) >.
Expansion des Gagnon et des Belzile en Amérique . La famille Gagnon (incluant les Belzile) est reconnue comme la deuxième famille souche en nombre du Québec depuis les recensements du 19e siècle. En 2015, on estime à 100 000, le nombre descendant(e)s14, porteurs des patronymes, Gagnon et Belzile, soit 72 000 au Québec et 8 000 autres dans le reste du Canada. Il y aurait plus de 20 000 Gagnon vivant aux États-Unis. Ce qui en ferait le patronyme francophone le plus rencontré en Amérique du Nord. Notes 1. Mathurin est peut-être venu en Nouvelle-France en 1634 sur l'un des bateaux affrétés par Robert Giffard, dans le but d'une future migration. 2. Le mariage de Jean en 1640 est une première preuve de la présence des Gagnon en Amérique, mais ils sont possiblement arrivés en 1638. 3. Leur grand-père (Barnabé) partageait le hameau (2 hectares divisé en 39 parcelles de terre, avec regroupement de bâtisses et 7 maisons habitées par des familles Gagnon pendant plusieurs générations) et était reconnu parmi les notables de Tourouvre. Leur père Pierre, laboureur de métier, était aussi propriétaire de parcelles de La Gagnonnière, alors que le droit de propriété était rare. 4. Contrat engageant de servir un employeur au Canada pour 3 ans contre passage aller-retour sur navires marchands, 75 livres de salaire par année avec avance d'un an de salaire et montant pour l'habillement. L'engagé ne peut pas acquérir de biens (maison, terres), se marier, et faire de commerce. Mais au terme du contrat, il peut retourner en France ou s'établir dans la colonie avec les droits de devenir propriétaire, se marier et fonder une famille. 5. On croit qu'ils auraient loué une maison, rue Sous-le-Fort, et associés à Macé Gravel, ils vendaient des produits importés de France. 6. Elles figurent sur la carte de 1641 dressée par l'ingénieur Bourdon. 7. Dont on n'a pu retrouver les traces du mariage. 8. Mais inscrit environ 66 ans sur son acte de décès, ce qui pourrait laisser supposer qu'elle aurait pu être plus âgée que 13 ans à son mariage... 9. Compagnie formée d'importants commerçants de Nouvelle- France (1645-1663) qui obtinrent le monopole (transfert de la Cie des Cent-Associés) sur la traite des fourrures de la Compagnie de la Nouvelle-France; à condition d'assumer toutes les autorités administratives, militaires, et les charges religieuses de la colonie, ainsi qu'assurer le transport annuel de 20 colons, et un paiement annuel de mille peaux de castor. 10. Date plus plausible, contrairement à la croyance qu'elle soit arrivée avant les 3 frères Gagnon. 11. Marguerite née vers 1627 et Marie née vers 1631. 12. Par alliance, car il est l'époux de Marguerite Tavernier, fille de leur soeur Marguerite. 13. Aucune preuve écrite indiquant le degré de parenté avec les 3 frères Gagnon, mais du côté des épouses Gagnon (Chevalier, Geffray et Roger) Jehan Gagnon (père de Robert) apparaît comme étant leur cousin germain. Robert serait alors leur petit cousin. 14. Selon les recensements de statistiques du Québec 2005.
Sources - Jean-Claude Gagnon : Livre : Personnalités Gagnon et Belzile - Jean-Paul Gagnon : Livre : Famille Gagnon de France, une famille noble… - Pierre Gagnon et all : fascicule : Les familles Gagnon et Belzile - CA du 375e : document : Bref historique Famille Gagnon et Belzile - Informations provenant des recherches personnelles (Carole)
Source : Les familles Gagnon et Belzile inc. Bulletin de liaison La Gagnonnière, Juin 2015-Vol. 30, no 2 Pages 11-14 ===================================================================== Mathurin, Jean, Pierre et Robert Gagnon Ancêtres des Gagnon d'Amérique.
Ils se prénommaient Mathurin, Jean, Pierre et Robert Gagnon. Les trois premiers étaient frères et le quatrième était leur cousin. Ils sont venus vivre en Nouvelle-France vers 1640, alors que cette colonie n'offrait la richesse qu'à ceux qui travaillaient dur. Ces hommes ont formé la grande famille Gagnon dont on trouve des héritiers aux quatre coins du Québec, du Canada et, sans doute, de l'Amérique. Ils venaient du Perche où leur patronyme n'avait pas encore adopté la forme qu'on lui connait aujourd'hui. Les régistres, les contrats divers et les engagements parlent des Gaignon, Gangnon, Gaignons, Gaignion ou Gasgnon, mais il est rarement question de Gagnon. C'est la prononciation en usage de ce côté-ci de l'Atlantique qui serait responsable de la modification du nom. C'est au lieu dit La Gaignonnière, dont des vestiges existent toujours, à quelques pas de Tourouvre, que seraient nés les enfants de Pierre Gagnon, laboureur, et de Magdeleine (ou Renée) Roger : Marguerite, en l598; Louys, en 1604; Mathurin, en 1606; Jean, en 1610 et Pierre, en 1612.
Pendant que cette famille était oubliée au Perche, elle prenait racine sur le sol de la Nouvelle-France. Le mouvement est d'abord amorcé par Marguerite Gagnon, femme d'Eloi Tavernier. Le couple semble être passé ici avant l640, incitant les frères de Marguerite à faire de même, peu après. Pendant des années, Mathurin, Jean et Pierre Gagnon allaient incarner la solidarité familiale. Ensemble, ils s'établissent en la côte de Beaupré, entre le Château-Richer et Sainte-Anne. L'hiver, les trois hommes semblent préférer Québec où, oubliant la terre, ils se transforment en négociants. Ensemble toujours, ils obtiennent, le 14 août 1651, la concession d'un terrain Place de la Basse-Ville, où s'élèvera une maison. Quelques années plus tard, le 6 octobre 1658, enrichis par l'agriculture et par le commerce, ils font l'acquisition d'un magasin.
Les trois hommes, bien que pris par les affaires, veillent déjà sur leur famille. Le 29 juillet 1640, à Québec, Jean épousait Marguerite Cauchon, originaire de Dieppe, en Normandie. C'était là, le premier mariage contracté par l'un des trois frères. Le couple donna la vie à dix enfants. La descendance directe de Jean ne devait pourtant pas être nombreuse. Ses filles s'allièrent à des hommes dont elles perpétuèrent le nom : Jeanne épousa Jean Chapeleau, Renée épousa Jean Houimet et Marguerite épousa Jean Caron.
Pierre Gagnon se maria, à Québec, le 14 février 1642 à Vincente Devarieux, une Normande âgée de l8 ans. L'aîné des frères Gagnon, Mathurin, ne se maria qu'en l647. Il élait âgé de 4l ans. Sa femme n'en avait que treize. C'est ce couple qui devait donner le plus de Gagnon à la Nouvelle-France. Lorsque leur quinzième enfant fut baptisé, en 1677, Mathurin venait de célébrer son soixante-et-onzième anniversaire de naissance! Mathurin mourut au mois d'avril 1690, à Château-Richer, vingt ans après Jean et neuf ans plus tôt que Pierre.
Robert Gagnon, cousin des trois premiers, forma, à son tour, une branche de la famille Gagnon. Originaire de La Ventrouze, au Perche, il épousa Marie Parenteau, à Québec, le 3 octobre 1657. Ils donnèrent naissance à dix enfants.
Après la disparition des quatre Gagnon, la Nouvelle-France venait d'acquérir un nouveau patronyme que les premiers héritiers, au nombre de quarante-cinq, allaient répandre dans les régions de Laprairie, de Château-Richer et de Yamachiche.
Source: Les familles Gagnon-Belzile Inc.
image Le Centre de généalogie francophone d'Amérique URL: http://www.genealogie.org Conception et réalisation: Le Cid (Le Centre internet de développement) 2002 © Tous droits réservés.
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GAGNON (Gaingnon, Gangnon et Gaignon), MATHURIN, habitant, commerçant, membre de la Communauté des Habitants, né en 1606 à Saint-Aubin de Tourouvre (Perche), de Pierre Gagnon (Gaignon) et de Madeleine-Renée Roger, décédé à Château-Richer en 1690. Influencé sans doute par la propagande de Robert Giffard et de Noël Juchereau, qui recrutaient des colons dans le Perche, Mathurin Gagnon décide de s'établir au Canada avec ses frères Pierre et Jean. Ils arrivent à Québec avant 1640. Ils s'adonnent au commerce, travaillant en société. Nombre de documents notariés de l'époque portent en signature < Sieurs Mathurin, Jehan et Pierre Gangnon, frères >. Mathurin est le plus instruit des trois : seul il sait écrire. Aussi fait-il figure de chef. C'est lui qui passe en France, en 1642, régler les affaires de famille et de négoce. Vers 1651, les frères Gagnon construisent un magasin sur la place de la basse ville, près du magasin appartenant à la Communauté des Habitants. Cependant, les frères Gagnon aimaient la terre. En 1640, ils avaient occupé des terres sur la côte de Beaupré, à Château-Richer. Plusieurs Percherons s'établirent sur cette côte entre 1635 et 1660. Ils y implantèrent la dévotion à Sainte-Anne, à l'honneur alors au célèbre < Carrefour de Sainte-Anne >, dans le Perche. Mathurin s'appliqua à défricher sa terre. Membre de la Communauté des Habitants, il travaillait sur sa ferme l'été et s'adonnait au commerce à Québec durant l'hiver. Il ne s'établit définitivement à Château-Richer qu'en 1650, année où il y reçut une concession de six arpents de largeur sur une lieue et demie de profondeur. Mathurin se maria le 30 septembre 1647. Il, épousa Françoise Goudeau qui n'avait. que 13 ans ; elle lui donna 16 enfants. Nommé marguillier en 1662, il apparaît comme un notable de la paroisse. Aux divers recensements, il est parmi les habitants les plus dynamiques : en 1681, il possédait 20 bêtes à cornes et 45 arpents de terre en culture. Il mourut le 20 avril 1690, âgé de 84 ans. Il fut inhumé le 22 avril 1690 dans le cimetière paroissial. Il est à l'origine d'une des plus nombreuses familles du Canada français.
Source: Dictionnaire biographique du Canada en ligne http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?id_nbr=234
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Mathurin a épousé Vincente GAUTHIER.
Mathurin a ensuite épousé Françoise GODEAU, fille de François GODEAU et Jeanne JEHANNE, le 30 Sep. 1647 à Québec, (Notre-Dame), QC, Cda 150.,151 (Françoise GODEAU naquit en 1634 à La Roche-Guyon, Val-d'Oise, France, est décédée le 14 Sep. 1696 à Château-Richer, QC, Cda 155 et fut inhumée le 15 Sep. 1696 à Château-Richer, QC, Cda 155.)
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